propositions du cabinet pour aider les entreprises à la conclusion de « pacte d’avenir » sur les conditions de travail
À l’occasion de la remise du rapport des garants des Assises du Travail le 24 avril dernier, Plein Sens rend publiques ses contributions à ces travaux sur les thèmes du dialogue social et professionnel, de l’organisation du travail en mode hybride et de la qualité de vie et des conditions de travail. Il réaffirme son engagement pour une meilleure prise en compte des réalités du travail et la création des conditions d’un dialogue fertile dans l’entreprise, telles que mis en avant par les garants des Assises.
Alors que beaucoup a déjà été dit sur les difficultés d’aujourd’hui d’un travail là moins désirable, là moins porteur de sens, comment essayer de (mieux) caractériser ce qui pose problème ? Et surtout, comment agir et quoi entreprendre pour un (monde du) travail plus épanouissant, plus soutenable, plus durable ? C’était la tâche confiée aux groupes de travail des Assises lancées en décembre dernier. Le rapport et les recommandations remis au Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion le 27 avril dernier attestent de l’ampleur des chantiers à entreprendre pour répondre aux différentes transformations « profondes et accélérées » du monde du travail. Élaboré dans le contexte particulier des mouvements sociaux liés à la réforme des retraites, le rapport remet au centre la prise en compte de la réalité du travail et détaille autour de quatre axes les priorités identifiées : gagner la bataille de la confiance par une révolution des pratiques managériales et en associant davantage les travailleurs ; adapter les organisations du travail, favoriser les équilibres des temps de vie et accompagner les transitions pour les travailleurs ; assurer aux travailleurs des droits effectifs et portables tout au long de leur parcours professionnel ; préserver la santé physique et mentale des travailleurs, un enjeu de performance et de responsabilité pour les organisations. Observateur privilégié de ces mutations, le cabinet a retenu trois thématiques pour apporter à la fois des clés de lecture des difficultés rencontrées par les acteurs du travail et des pistes de solutions opérationnelles :
- sur la thématique des nouveaux rapports au et du travail : négocier sur la « co-présence » plus que sur le télétravail pour faciliter l’organisation en mode hybride
- sur la thématique santé et qualité de vie et des conditions de travail : s’entendre sur la méthode d’évaluation et mieux associer le CSE et la CSSCT le cas échéant pour améliorer la culture de la prévention des RPS dans l’entreprise
- sur la thématique de la démocratie au travail : faire (mieux) bénéficier les travailleurs des espaces de dialogue professionnel dans les collectifs de travail.
Au cœur des interventions du cabinet, la construction de compromis durables entre performance et exigences sociales suppose un réinvestissement du sujet du travail par l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise.Non exhaustives et articulables avec d’autres dispositifs tels que ceux proposés par les Assises, ces propositions s’appuient sur les expériences récentes d’intervention du cabinet auprès d’équipes de direction ou de représentants du personnel dans des organisations publiques ou privées. Elles s‘inscrivent plus largement dans le cadre d’action défendu et porté pour construire de nouvelles formes d’organisations et de gouvernances qui (re)donneraient des moyens d’agir aux travailleurs et offriraient les moyens durables d’une reconnaissance du et dans le travail. Cliquez ci-après pour lire et télécharger le détail des contributions.
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Publié le
10 mai 2023