Pascal André

Pascal a un problème de discipline. Il n’accompagne pas le changement, il accompagne des gens et, souvent, il dépasse le trait, se mêle de revoir l’exercice, conteste l’autorité du chiffre, encourage les groupes à bavarder, et va souvent aux coins reculés des organisations.

#leduretlemou

La marmite dans laquelle tombe Pascal est celle des sciences, dites dures. Posant son bicorne, il devient docteur ès matières molles, où le physicien s’occupe de ce qui est à la fois organisé et fluctuant, entre structure et bazar. 20 ans plus tard, il se dit qu’il n’a cessé de travailler à cette interface.

#lartdunous

Pascal prétend que, petites ou grandes, les communautés ne tiennent pas toutes seules. Robustesse ou usure collectives se jouent dans la qualité de mille liaisons fugaces entre les individus. Cette civilité brownienne demande des conditions propices, toujours en jachère mais que Pascal s’escrime à cultiver. C’est un savoir-faire, une science occultée, au cœur invisible des métiers de service. Pascal pense aussi que les lieux font les liens : concevoir les espaces demande de développer une intelligence des usages de ceux qui y vivent, travaillent, voyagent… Il traite ces sujets à la SNCF pendant une décade.

#progresserdansleflou

Tout naturellement, sa trajectoire le projette en 2011 chez Plein Sens, réacteur d’interactions avec des collègues aussi énergétiques qu’indispensables. Directeur conseil et intervenant à spectre large, il y travaille tant à la tectonique des facs qu’au propre du métier dans le métier du propre.
Dans les organisations complexes qui se transforment, Pascal aide les collectifs à retrouver leurs boussoles intérieures qui permettent de naviguer avec justesse dans un environnement mouvant et flou.