Plein Sens et Dual Conseil annoncent leur rapprochement

Les deux cabinets souhaitent renforcer leur expertise au service des acteurs de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

Dual Conseil, cabinet en stratégie spécialisé dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), devient filiale du cabinet de conseil indépendant Plein Sens, spécialiste des questions sociales et du design des organisations. Leurs expertises respectives seront mises au service d’une offre renforcée pour l’ESR en matière de stratégie, d’évolution des organisations et d’accompagnement du changement.

Une expérience longue d’intervention auprès des universités, des grandes écoles et des organismes de recherche

Depuis 2013, Plein Sens intervient dans l’ESR principalement en appui à la gouvernance pour l’élaboration et à la mise en œuvre de stratégies et de nouveaux modes de fonctionnement, auprès des communautés académiques et BIATSS pour la conception et le déploiement de nouvelles organisations par le biais de démarches participatives, ou encore, en sa qualité d’expert agréé, sur l’analyse des impacts des projets et la définition de plan de prévention des risques professionnels et psychosociaux. Le cabinet Dual Conseil accompagne quant à lui depuis 2009 les décideurs et les communautés de l’ESR dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs stratégies académiques et de leurs transformations organisationnelles au service du savoir, de l’apprentissage et de l’innovation. A eux deux, ils sont aujourd’hui intervenus sur la majorité des sites académiques en France.
Déjà partenaires, les deux cabinets ont développé des expertises et des savoir-faire complémentaires.
Ils partagent des convictions et des principes méthodologiques communs : le réflexe d’être à l’écoute des parties prenantes, le souci d’accompagner les collectifs (une bonne stratégie ne se construit jamais « en chambre »), la réalisation et l’appui sur des études ciblées, et une sensibilité forte aux missions de service public de l’ESR et à la dimension humaine de ses transformations institutionnelles.

Une connaissance fine des enjeux du secteur

Le monde de l’ESR est confronté à des transformations accélérées, à des attentes multiples et à des injonctions parfois contradictoires. Peu de secteurs ont été aussi profondément transformés, voire bousculés, dans des délais aussi contraints et avec des moyens aussi limités. Les deux cabinets en connaissent bien les défis et les opportunités. Cette alliance leur permettra de répondre mieux encore aux problématiques auxquelles sont confrontés leurs clients et de renforcer leur engagement sur des enjeux tels que :
  1. les stratégies d’établissement et l’association des communautés à leur élaboration et à leur mise en œuvre ;
  2. la réussite et la diversité étudiantes en favorisant les transformations pédagogiques, la valorisation de l’enseignement ou encore l’engagement et la solidarité entre étudiants ;
  3. l’ancrage territorial en favorisant notamment la fluidité des interactions avec leurs partenaires institutionnels et socio-économiques, tout particulièrement dans les domaines de l’innovation, de l’insertion et de la formation tout au long de la vie ;
  4. le sens et les modes d’organisation du travail, des différentes communautés professionnelles (enseignants-chercheurs, personnels administratifs et techniques, BIATSS et ITA) ;
  5. les stratégies d’internationalisation pour développer leur capacité à tisser des réseaux de recherche de premier plan et à offrir une expérience véritablement internationale à leurs étudiants, tout en prenant en compte leur impact en matière de développement durable.
Au quotidien, ce rapprochement permettra aux deux cabinets de mobiliser des équipes composées d’intervenants mêlant des expertises de conception stratégique et d’accompagnement au changement, et des compétences plus ciblées sur la politique sociale, l’analyse de données ou la conception des espaces.

« Tout l’enjeu c’est d’imaginer une méthode d’évaluation qui soit efficace et compétitive en termes de prix. En tant qu’évaluateur externe, si on veut s’intéresser à l’activité de l’entreprise, on n’a pas les moyens de faire des dizaines d’entretiens. Là où des concurrents sont plus rapides et moins chers en se focalisant surtout sur des indicateurs de performance. Mais ce type d’évaluation n’est pas nécessairement plus pertinent. L’hypothèse c’est qu’on devrait pouvoir s’intéresser seulement à ce qui se passe dans le comité de mission, à son travail, à ses liens avec l’entreprise, à comment est-ce que ce comité identifie les tensions entre l’activité de l’entreprise et le « futur désirable » qu’elle entend défendre. »

François Cueille

PARTAGER

Publié le
15 décembre 2020
PARTAGER