Etude : Quels effets l’IAG produit-elle sur le travail ? Exemplaire

Dans un contexte d’essor rapide des intelligences artificielles génératives (IAG), l'ADESATT a demandé au cabinet Plein Sens de mener une étude permettant de mesurer les impacts de l’intelligence artificielle générative sur la manière de travailler et le rapport au travail dans les entreprises de la branche BETIC.

L’étude que Plein Sens a menée aux côtés de Matrice pour l’ADESATT révèle que 57% des entreprises de la branche BETIC (des Bureaux d’Études Techniques, des Cabinets d’Ingénieurs Conseils et des sociétés de conseils) n’ont pas encore défini de règles autour de l’IA générative.

Résultat : des usages souvent isolés, marqués par des expérimentations personnelles et un apprentissage autodidacte.

 

L’étude a notamment fait émerger les constats suivants :

  • Les répondants salariés de la branche BETIC ont recours à l’IAG pour des usages professionnels et personnels et 90% d’entre eux se disent plutôt satisfaits de son utilisation.

  • Mais sans coordination collective, les gains restent encore limités au niveau de l’entreprise. En effet, on observe essentiellement la pratique de “shadow IA, à savoir un usage de l’IA sans l’approbation formelle de la direction ni la supervision du service informatique de l’organisation.

  • Ce qui génère plusieurs risques tels que les inégalités générationnelles, la fragmentation des collectifs et l’absence de réflexion sur la redistribution des gains de productivité.

L’analyse de cette étude nous amène à penser que l’IAG est une opportunité dont l’intégration harmonieuse nécessite une approche collective et structurée. À terme, la répartition des gains de productivité permis par l’IAG et la question de la valeur créée deviendront centrales.

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Publié le
31 mars 2025
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